En face d’Hiroshima, il y a une île. Après avoir étudié de font en comble tous les effets d’une bombe atomique tant sur le béton, que sur les ponts en métaux, que sur le corps humain, ça fait du bien d’aller un peu prendre l’air du large.
Nous avons donc embarqué pour Miyajima. Dans la mer, il y un grand torii orange, à cause des shintos qui laissent trainer leurs portes un peu partout.
Ensuite il y a des daims qui pourraient s’enfuir si seulement ils apprenaient à nager.
Et enfin toute une population d’habitants de pierre joufflus. Bon et puis c’est pas parce qu’on est en granit qu’on est pas pudique. Donc les plus coquets s’habillent de tricots. Et le reste se cache dans les buissons. Et même si ils sont vraiment très nombreux, la tradition veut qu’on distribue une pièce à chacun.
On a traversé une forêt digne de l’ère préhistorique, mais en téléphérique. On pu admirer la vue d’ensemble une fois en haut et on a parcouru les quelques kilomètres de descente au pas de course pour ne pas rater notre ferry de retour. Précaution sportive fort inutile, vu l’heure à laquelle notre ferry a finalement embarqué.