>Lhassa – impressions

Les gens nous sourient tellement qu’on se fige les zygomatiques à force de vouloir répondre à leurs sourires.
Les étals des boucheries proposent des animaux entiers et quelques pattes sanguinolentes sont encore un peu poilues.
Les gens ont des coiffures étonnantes. Particulièrement les femmes qui portent sur leur tête tout leur coffre à pierres précieuses. Parmi leurs tresses, sont fixés quelques cailloux de turquoise, de corail rouge et d’ambre jaune.
Si on vous tire la langue, ne le prenez pas mal, c’est ici l’équivalent d’un sourire.
Dans la chambre d’hôtel, il fait plus froid qu’à l’extérieur (parce que sinon on a eu du soleil)
Les gens fixent leurs pièces de monnaie-offrandes sur les statues à l’aide de graisse.
Marie a semé des petits pains devant le Potala. Mais comme rien ne se perd on les a mangés quand même en se disant que les tibétains crachaient moins par terre que les chinois.
Les pèlerins brûlent des branches d’herbes aromatiques dans les grands brasiers à côté du Jokhang pour que ça fasse plus de fumée.


La mode est au masque à poussière.
Ou alors au chapeau de cowboy avec lunettes rondes.
Le mouton est un animal domestique come le chien.
Les policiers sont assis sous des stands Coca-Cola au milieu du passage des pèlerins. Des fois ils laissent les vieilles personnes s’assoir avec eux lorsqu’il y a trop de soleil.
Lhassa, c’est un mouvement perpétuel de foule pieuse dans le même sens et des militaires fixes sur le chemin.

1 commentaire

  1. Le portrait du vieux monsieur est superbe.
    Bonne route.
    Flo

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