Dans la partie chinoise de Lhassa, il ne reste plus aucune trace d’habitations anciennes et tout ressemble trait pour trait à un quartier chinois. Reste tout de même quelques bâtiments historiques que les autorités ont oublié de raser.
Dans ceux-ci se trouve le palais d’été du Dalaï Lama : Norbulinka.
Ça n’a rien à voir, mais c’est ici qu’on découvre enfin pourquoi les troncs d’arbres sont tous peints en blanc : c’est une protection contre le froid et les morsures d’animaux ! Logique.
Dans le parc ensoleillé sont dispersés les palais d’été de plusieurs Dalaï Lama. Dans celui du Dalaï Lama actuel, une peinture retrace toute l’histoire du Tibet. On apprend ainsi que cette nation a été créée par un singe-moine occupé à méditer dans une caverne et qui aurait été distrait par la déesse de la longévité (celle qui a un œil par main et par pied). Ensemble ils auraient donné naissance au 6 différentes sectes tibétaines actuelles. Ces différentes sectes ont chacune un moyen d’atteindre l’illumination. Mais elles ont toutes ce seul même but ultime.
Dans la salle d’après on peut admirer les toilettes et la baignoire du saint homme.
Dans le palais du 13e Dalaï Lama, un tigre empaillé monte la garde. L’animal serait en effet de lui-même venu défendre l’entrée du palais durant les 5 années de méditation du Dalaï Lama. Celui-ci ne s’en serait rendu compte qu’à la fin de sa longue retraite spirituelle, au moment où le tigre aurait rendu l’âme. L’animal est toujours là, mais en un peu plus poussiéreux.
Chaque trône est occupé par un manteau plié afin de ne pas laisser le fauteuil vacant.