>Macao, la décrépite

À Macao, on peut visiter un volcan en brique, le Potala palace, un amphithéâtre romain et un village africain.
Les sushis japonais fait par des chinois portugais ne sont pas de la plus grande finesse.
Le thé est gélatineux.
Les magasins chinois forment la plupart des rez-de-chaussée de centre ville. Mais au dessus, il y a des petits balcons en fer forgé et du crépis rosé.
Cette ville a un air méditerranéen désincarné. Heureusement qu’il y a des pandas de noël postés aux endroits les plus typiques pour nous rappeler dans quel pays nous nous trouvons.
Quelques petites ruelles crasseuses avec du linge à sécher et des graffitis.
Des églises avec une Marie heureuse et pleine de youpi. Des touristes chinois en masse.
Le musée avec des petits portugais en culottes bouffantes sur un paravent laqué rouge. Le ring des criquet et les tombes en marbres des insectes champions.
Le soir tombant les immeubles délabrés n’affichent aucune lumière, mais au-delà les casinos brillent et clignotent.
Il fait chaud alors la Mairie a investit dans de la neige artificielle qui est lancée sur les passants.
Les casinos sont restés en bordure de ville, sur la côte. Le grand Lisboa a un air de pachyderme doré (ou de grosse couille en or).
A l’intérieur, c’est un étalage de tables éclairées les unes à côté des autres, comme des caisses de supermarché.
Les machines à sous sont incompréhensibles, mais 2 euros peuvent amuser pendant ¼ d’heure.
Les tapis sont vert, la lumière est jaunâtre.
Entre Hong-Kong et Macao, il faut passer une frontière, mais pas de détecteur de métaux.

1 commentaire

  1. niçois says:

    Bonne Année 2011 à vous deux et à tous ceux qui suivent votre périple avec nous…

    gros bisous

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