Phare Ponleu Selpak (traduisez « la lumière de l’art ») est l’endroit où j’atterris. C’est une ONG cambodgienne fondée en 1994. Mais l’histoire de ses 7 fondateurs remonte à l’époque des khmers rouges. Ils font à l’époque connaissance d’une volontaire française dans un camp de réfugiés à la frontière thaïlandaise. Elle leur donne des cours de dessin pour leur permettre de dépasser les traumatismes engendrés par la guerre et la vie en camp. Une fois revenus au Cambodge et installés à Battambang, ils décident de poursuivre ce travail avec les enfants défavorisés cambodgiens. C’est ainsi que Phare débute.
D’années en années, l’organisation a grandi. Très vite, en plus de l’école d’arts visuels, une école de cirque à été fondée. Celle-ci s’est fait une petite renommée et organise régulièrement des tournées mondiales.
Aujourd’hui, il y a aussi une école primaire, une école de musique, une section théâtre, une bibliothèque, un chapiteau, un studio d’animation et un studio de graphisme.
La maison des enfants et la maison des jeunes logent les étudiants qui ne peuvent pas faire autrement. Les volontaires, eux, sont à la gesthouse (la maison peinte).
Les différents bâtiments sont autour d’un « champ », donnant à l’ensemble des airs de campus campagnard.