4h du matin : debout pour aller prendre l’avion Vientiane-Pakse depuis le terminal des vols locaux. Le terminal international est déjà assez confidentiel, mais côté local, ça a des allures de station de bus crasseuse (avec pèse-personne pour peser les bagages). On descend de l’avion à Pakse pour se faire tamponner les passeports et on remonte dans le même appareil à la même place. Destination Siem Reap. Cambodge !
Je me fais cueillir à l’aéroport par un ami d’ami d’ami qui m’emmène en moto jusqu’à la station de bus. Il est 10h30 et je dois encore faire 170 km. Le bus du jour est déjà parti ? Qu’à cela ne tienne, il y a les taxis collectifs ! Je change mes dollars contre des Riels dans « un bureau de change » (petite vitrine exposant des coupures sur un trottoir). Le chauffeur de taxi me conduit dans un petit restaurant, où une dame attend déjà. Comme notre voiture n’est pas remplie, on attend plus d’une heure un hypothétique 3e passager. En vain. Nous partons donc avec une seule et unique occupante pour la banquette arrière. Le confort sera de courte durée, puisque un couple avec bébé et une dame accompagnée d’une fillette de 5 ans viennent bientôt m’aider à remplir les espaces libres. Malgré un âpre et subtil combat d’épaules, je n’arrive pas à trouver d’endroit pour reposer ma tête et dormir. De toutes façons, la karaoké et l’essieu cassé ruinent toutes chances de sommeil réussi.
16h : enfin à bon port. À moi Battambang ! Sa piscine, son marché couvert avec stands de coiffure-manucure et ses nems au pâté !