Angkor Wat est le joyau cambodgien, le symbole repris sur le drapeau, la « cité interdite » ou le « Versailles » national. C’est LE temple à ne pas rater. Mais c’est aussi le temple le plus convenu. Symétrique, propre et grand. Commencé au XIIe siècle, il repose au milieu d’un rectangle d’1 kilomètre de long sur 800 mètre de large, entouré de douves remplies d’eau.
D’avion, cette vision est tellement « artificielle » qu’on a du mal à se figurer qu’il s’agit là d’un vestige historique.
Qui dit « symbole mythique », dit foule de touristes proportionnelle. Ici, plus encore que dans les autres lieux d’Angkor, pas moyen de s’imaginer une seule seconde exploratrice ou explorateur. Il y a un sens de visite, des épaules à couvrir et des arbres bien domestiqués.
Au centre des allées cruciformes, des autels religieux sont dédiés à Vishnou, dieu hindou. Dans la seconde partie du monument, des escalier abruptes permettent d’escalader cet édifice-montagne.
Et sur les murs, de vieilles Apsaras (déesses dansantes) se font toucher les seins par des chérubins, sous l’œil vérificateur des parents. Vu le nombre de famille amorales, on en déduit qu’il s’agit d’une pratique porte-bonheur.