>Ville hôtel

Pour aller aux temples d’Angkor, il faut nécessairement passer par Siem Reap (et donc prendre un bus au plafond fleuri pour s’y rendre). La ville a su s’adapter pour gérer les invasions touristiques. Ainsi fleurissent hôtel, gesthouses, rue à bars, marché « traditionnel », poissons pédicures et restaurants proposant des hamburgers.
En effet, Siem Reap n’est qu’à une dizaine de kilomètres des temples. Il y a 3 sortes de forfaits pour les découvrir : 1 jour/20$, 3 jours/40$ ou 1 semaine/60$. Et comme une journée, c’est du sabotage, tout le monde dort sur place.
Une fois le forfait réglé dans ce qui ressemble à un péage autoroutier, on obtient une belle carte d’entrée à sa propre effigie (coups de soleil de la veille compris).
Ensuite, si vous n’êtes pas bien arrêté sur vos choix de temples (parce qu’ils sont genre nombreux, enfin dans les 280 quoi) le tuk-tuk, lui, saura. Ils saura aussi dans quel village vous emmener pour acheter des kramas (foulard cambodgien à carreaux) ou des caramel de sucre de palme ou des bracelets en bambou.

Quelques jalons historiques : Après avoir construit le Wat Phou au Laos, les khmers ont décidé de voir plus grand. Et ils ont fondé la plus vaste ville de l’ère pré-industrielle. Avec quelques 3000 km2 et 800 000 habitants, elle fut leur capitale du IXe au XIVe siècle. Chaque roi y changera quelques pierres. Jusqu’à ce que la ville soit abandonnée et en grande partie reconvertie en temples bouddhistes. Vers 1860, les premiers dessins d’Angkor, du botaniste Henri Mouhot, arrivent en Europe. Pas mal pillés par le passé, les monuments sont aujourd’hui rénovés à grand coups de subventions internationales.