>La Cité interdite

Le passage obligé pour pouvoir fouler la place Tiananmen est un des nombreux postes de sécurité qui entourent la place. Bien sûr cela est uniquement possible de jour, car dès la tombée de la nuit, la place est vidée. Un garde officiel protège un drapeau entouré de barrières (hissé au levé du jour et baissé à la nuit tombée). Un autre protège des bus. Une file immense de gens attend pour pouvoir entrer dans le mausolée où Mao est une momie. C’est l’endroit des photos souvenirs et on doit malencontreusement se trouver malgré nous sur quelques-unes d’entre elles. Des drapeaux communistes sont en vente et les enfants prennent la pose avec. Mao a son portrait, d’une taille raisonnable, sur le mur de l’entrée de la cité interdite, face à la place.

Pour entrer dans la cité il faut d’abord franchir quelques portes protégées par des gardes à lunettes de soleil opaques. La visite commence par une grande/immense/gigantesque (ça dépend de si on est déjà blasé ou pas) cour remplie de touristes chinois pouvant être classés par groupes suivant leurs couvre-chefs. La bande des casquettes oranges, celle des chapeaux rouges et les très assumés bonnets pandas. On a tout de suite compris que c’était l’endroit idéal pour tester notre technique de localisation d’urgence : Marie est donc partie de son côté avec la nourriture et l’eau, et Marjolaine a pris le guide du routard (mauvais choix). Après une demi heure de recherche, il s’est avéré que la méthode du salut les bras levé ne marchait que d’un endroit bien exposé et après une recherche préalable au téléobjectif.

Viennent ensuite une succession de palais tous plus rouges, rénovés et grands les uns que les autres. Nos collègues touristes chinois se montrent aussi intraitables pour nous laisser un petit point de vue sur les intérieurs vitrés que lorsqu’il s’agit de marchander.
Les gens caressent les peintures mais se retiennent de cracher.
Après avoir passé toutes les cours publiques de la cité, les appartements privés reprennent une taille plus raisonnable. Malgré leur nombre pas tout à fait modeste. De la verdure apparait alors. On découvre quelques anecdotes d’empoisonnement, de noyade et d’héritage concernant les empereurs.
On essaye très fort d’apprécier quelques morceaux de jade à leur juste valeur (un caillou = une ville). Et on finit la visite au pas de course avec le dernier groupe de chinois égarés, car la cité ferme à 17h.

Situé à la sortie nord, le parc de la colline de charbon nous permet, après une petite montée, d’avoir un point de vue sur la cité. C’est beau : le ciel est rose et gris. Nos jambes ont mal !

5 commentaires

  1. jojolafrite says:

    trop choukave les bonnet panda!
    mais fini le tourisme.. repartez à l’aventure 😀

  2. fiofio says:

    on y va, on y va, mais on a bien mérité une pause après toutes ces escapades en bus mongols ! Et puis le tourisme c’est l’aventure aussi, on fait des tendinites tout ça…

  3. moi j’en veux un pareil de bonnet panda!! pour les rudes hiver parisiens.. je pense que dans le métro ca serait trop la classe!!!
    trop bien vos photos!!!

  4. Walid says:

    Bravo les filles, c’est énorme, on prend plein les yeux! C’est vraiment superbe, en voyant vos photos on a un mélange de curiosité assouvie et … de terrible frustration !
    Bon voyage, profitez bien!! Et continuez de nous en faire profiter !

  5. nicois says:

    chat blanc chat noir super la photo ;
    la muraille la cité interdite, c’est presque du tourisme de masse !
    bisous

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