De retour de Lhassa, nous avons décidé de suivre Hannah et Claire, nos deux acolytes du voyage au Tibet, rencontrées plus tôt en Mongolie (faites un effort pour suivre s’il vous plait !), dans les villages tibétains situés aux alentours de Xining.
Dans le train qui nous conduit à Xining, nous nous faisons réveiller à 1 heure du matin par le contrôleur parce que nous ne dormons pas du bon côté du compartiment. En effet, comme le numéro de notre billet indique la couchette juste à côté, nous sommes obligées de transférer nos draps en pleine nuit dans la couchette, du même compartiment, qui a notre numéro.
Suite à ces 20 heures de train, nous sautons dans un bus pour les 6 prochaines heures. Direction : Tongren.
Dans cette charmante petite bourgade grise et industrielle nous peinons à trouver un hôtel où l’on accepte de parler à des occidentales. Notre chauffeur de taxi, fort aimable, nous aide à trouver une chambre. Puis il nous réclame, avec le sourire, un prix exorbitant pour sa course d‘un kilomètre.
Dans l’hôtel, les sanitaires sont collectifs, mais les lits sont (surprise !) confortables. Après 2 jours on comprend enfin qu’il ne sert à rien de gesticuler avec énergie dans les toilettes lorsque le lumière s’éteint, puisque le détecteur de mouvement est en réalité un détecteur de son.
Dans le petit restaurant tibétain à côté de l‘hôtel, on commence par commander quelques plats, mais ceux-ci ne sont plus disponibles. Donc on en commande d’autres. Lorsqu’on nous apporte notre commande, les plats en rupture de stock sont présents au même titre que les plats de remplacement. Prises de panique nous finissons par stopper la serveuse pour ne plus qu’elle ne nous fournisse d’autres plats et qu‘elle fasse des doggy bag. Cela nous vaudra une soupe gratuite pour les 3 repas pris dans ce restaurant, ainsi que le surnom de « no more ».