>Wùtùn-si

Nous arrivons de bon matin au monastère de Wùtùn Si. Dès l’entrée du monastère, on se fait alpaguer par un moine qui nous fait signe de le suivre. On se retrouve ainsi à prendre le thé chez lui. Une télé géante passe des reportages en allemand sur l’architecture. Les murs sont en bois et une véranda permet de profiter du soleil.
Et comme ce moine est en réalité un lama reconnu dans la peinture de thangkas (images très détaillées représentant des divinités bouddhistes), il nous sort quelques unes de ses œuvres que l’on peut détailler à loisir. Il nous montre aussi son site internet et le magazine Elle chinois dans lequel on parle de lui. Puis on fini par admirer les thangkas géants qu’il garde dans son coffre fort. Il allume aussi la guirlande clignotante de l’autel à Bouddhas pour nous et sort ses pinceaux à 1 poil.
On est ensuite conduites jusqu’à l’atelier où des jeunes hommes apprennent à peindre comme leur maître lama. Ils nous expliquent comment faire de la peinture à partir de feuilles d’or.
On mange des saucisses grillées à l’extérieur du monastère avec une famille particulièrement photogénique.
Puis on retourne voir le Lama car Claire a égaré chez lui son très important carnet de compte. Pas de trace du précieux carnet au grand désarroi de Claire et du lama.
Dans l’après-midi, un jeune moine parlant anglais nous ouvre un à un quelques temples afin de nous permettre d’en admirer l’intérieur. On se déchausse pour pénétrer dans certains d’entre eux.
Dans la partie basse du monastère, un peu plus loin, on tente de ne pas déranger un pigeon en pleine méditation. On reste quelques secondes en arrêt devant un téléphone visiblement très utilisé. Puis on rentre.
Le lendemain matin, quelqu’un frappe à la porte de la chambre d’hôtel durant notre grasse matinée. A demi endormies, on découvre monsieur le lama derrière notre porte. Il vient nous rapporter en mains propres le carnet de Claire qu’il a retrouvé.