Le week-end, les volontaires ne travaillent pas. Nous avons choisi d’aller à Hampi tous ensemble. Nous voilà donc tous partis, 9 volontaires, en bus de nuit pour cette ancienne capitale d’un prince télougou, fondée en 1336.
Sur la route qui arrive à Hampi on peut déjà admirer les rochers immenses jetés là au petit bonheur la chance, la bananiers et les palmiers dispersés parmi des palais en ruines. Une fois sur place on ne se rend toujours pas compte de l’étendu de cette ville de ruines. En effet, il faut bien 2 jours et pas mal de trajets en rickshaw pour réussir à en prendre la mesure.
Sculptures géantes, tunnels à explorer à la lampe de poche et vieux palais sont au programme (on se croirait dans Tomb Raider). Mais aussi nourrissage de singes mal en point, coucher de soleil sur les rizières et les ruines, ou tuk-tuk musical. Nous avons aidé quelques moines d’astreinte pour jouer de la musique tout le jour durant, à remuer quelques clochettes. Et Brian s’est recoiffé à l’aide de sa laque et de sa crème pour les cheveux dans un des nombreux palais.
Après deux jours à boire des lassis, visiter des ruines et attendre les coréens qui font la sieste, nous sommes repartis en bus de nuit pour Kundapura. Cette fois-ci , nous sommes arrivés à 6h du matin. Etant les seuls logés à la guesthouse, personne n’était là pour nous ouvrir. Et la clef cachée habituellement dans les parages avait disparu. Martine et Bobby se sont donc dévoués pour escalader la façade et venir nous ouvrir la porte du fond. À 6h30 nous dormons paisiblement dans nos lits respectifs.