le guichet de Oulan-Bator pour le transmongolien
Réveil à 5h pour prendre le célèbre transmongolien, la branche Oulan-Bator > Beijing du Transibérien. Le train pars à 7h30 de la capitale mongole et arrive le lendemain à 14h à Beijing en plein centre ville. Environ 33 heures de trajet. Après les épreuves du bus mongol, le train nous fait rêver.
On découvre nos cabines classe éco avec émerveillement : compartiment de 4 personnes, un lit avec draps, oreiller, couverture, une petite serviette personnelle, un petit gobelet de voyage, un écran plat individuel (qu’on a même pas testé ), un thé servi pour le départ du train, des étages et paniers personnels, bref après le «confort » mongol, c’est du quatre étoiles ! Chaque compartiment a un distributeur d’eau chaude pour se préparer des boissons et des nouilles. Il y a aussi une douche par compartiment et des toilettes. Un peu comme une maison Lego. Apparemment ce serait le gouvernement mongol qui aurait acheté ce train à la Chine il y a peu de temps, d’où notre éblouissement et un avant-goût de ce qui nous attend plus loin…
On a passe la journée à discuter avec notre voisine qui n’aime pas les chinois (problème olfactif si l’on a bien compris), ni les Kazakh d’ailleurs. C’est aussi là que l’on vous a préparé tous les articles précédents, c’est long même si vous ne vous en rendez pas compte (surtout quand on s’attaque au tri des photos). Apres avoir traversé le désert de Gobi toute la journée, la frontière est en vue vers 11h du soir. C’est une longue pause pendant laquelle on a pas le droit de sortir malgré la chaleur étouffante des wagons (c‘est tout de même appréciable après tant de froid dans la steppe). Les rails chinois et les rails mongols étant différents, tous les wagons sont séparés et surélevés pour pouvoir changer les roues ! Une fois les wagons redescendus et tous rattachés, le train repart toutes lumières éteintes après une courte pause nouilles en gare. Le lendemain matin, c’est la grasse matinée en regardant les paysages défiler et on a à peine le temps de manger sa boîte de thon que la gare de Beijing apparait. Là le décalage culturel est énorme (il y a du bitume par terre, des poubelles, …) mais on vous racontera ça bientôt. Tout ce qu‘on peux dire du transmongolien, c’est que ça donne bien envie de faire le trajet inverse jusqu’à Moscou !
PS: il paraitrait que l’on peux voir la grande muraille sur le chemin mais vos flemmardes reporters ont surement raté l’occasion pour cause de grasse matinée (on a dépassé 9h !).
bonjour les filles oui, je continue à suivre l’aventure ; tout le confort, ce train ( vous n’aviez plus l’habitude)!
pour les photos, elles ne sont pas visibles sur PC avec internet exploreur, mais visibles sur I Phone
c’est uniquement pour les photos de la rubrique 33 heures alité
ici tout est ok
bisous A+
coucou encore nous
super ce train ! ce soir, les photos sont visibles sur le PC ; vous travaillez bien, continuez comme ça ;
A+
Vous êtes toujours à Pékin ?